Primaire..... et second tour

 

Certains de mes amis (de gauche) pensent qu’il faudrait organiser une primaire (à gauche),  afin de présenter un candidat susceptible de nous éviter les duettistes LePen-Macron au second tour de la présidentielle de 2022.

Cela va demander une organisation longue et sans failles.

Longue, parce que dans un premier temps, nos partis de gauche sont composés de tendances diverses. Décomposés serait plus juste.

En effet, dès que des gens de gauche s’unissent pour créer un parti, ils s’empressent de se désunir en tendances qui souvent se haïssent. Même que parfois, ils détestent plus la tendance B, s’ils sont dans la tendance A, que des partis de droite. Et à peine moins que le autres partis de gauche, traitres à la classe ouvrière, renégats, qui ont voté Maastricht, vipères lubriques vendus aux ploutocrates apatrides (oui, j’ai de beaux restes !!)

Mais bon, admettons : chaque parti désigne un de leurs membres, qui sera candidat à la primaire. En espérant que les candidats battus ne se présenteront pas quand même directo à la présidentielle, en se « mettent d’eux-mêmes en dehors du parti » (ou du groupuscule).

Ensuite donc, primaire de la  gauche « unie ». En espérant que les candidats battus ne se présenteront pas quand même.  Ou que les adhérents des partis battus voteront pour le candidat choisi. Ou qu’un de ces candidats de gauche, battu, ne s’empressera pas de devenir ministre du candidat  de droite élu (comme De Rugy !) .

Bref, j’ai les plus gros doutes sur cette affaire…..

En attendant, je me marre en pensant que les « démocrates » de droite répétaient que le centralisme démocratique, c’était anti démocratique. Finalement, même le PCF l’avait abandonné (j’avais voté contre, à l’époque).Petit rappel : quand une majorité des adhérents avaient adopté une position, celle-ci s’appliquait à tous. Quelle horreur !

Le mêmes préfèrent un système dans lequel un candidat qui rassemble 18 % des inscrits au premier tour, donc largement minoritaire, finit par imposer 100 % de son programme, à 100 % des électeurs, même à ceux qui ne sont pas d’accord. A coup de lacrymo et de flasball, s’il le faut, ans oublier évidemment qu’ils ont le droit de ne pas être d’accord.. Mais que dans ce cas, faut choisir : tu peux manifester,  mais gaffe à tes yeux…

 C’est ça, la démocratie.

Mais donc, vous l’aurez compris, je pense qu’on est vraiment, mais alors vraiment mal barrés. Ca m’attriste, même si « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer ». Comme disait Marchais. Pardon, Beaumarchais !!!