Même les footeux prennent conscience ??

 

Dans un monde où visiblement, c’est le « toujours plus » qui règne, je viens de parcourir une étude des plusieurs scientifiques inquiets de l’avenir de l’humanité.  De la course effrénée vers « le progrès ».

Ils rappellent que sur notre planète, on ne va pouvoir continuer indéfiniment. Et ils donnent quelques exemples.

La taille de l’homme, par exemple. Nous avons certes gagné plusieurs centimètres depuis le Moyen Age. Grâce à la nourriture, à la médecine, etc…. mais maintenant, cette taille moyenne stagne. Et il faut se faire à cette idée : l’être humain ne mesurera JAMAIS trois mètres. (Sauf pour ceux qui croient au transhumanisme)

Les performances sportives : l’homme ne pourra jamais courir à 120 km/h, ni lancer le poids à 120 mètres, ni sauter 8,20mètres. . (Sauf pour ceux qui croient au transhumanisme)

L’espérance de vie : elle a fait des progrès spectaculaires, grâce là aussi aux progrès de la médecine. Mais on  finira par atteindre une limite, puisque là aussi, ça stagne. (sans parler même d’une baisse due aux épidémies et à certains reculs de société ! ) . Mais il faut s’y faire : l’être humain ne dépassera pas, d’après ces scientifiques, un âge maximum de 110 ans. (Etonnamment, dans la Bible, c’est presque l’âge limite fixé par l’éternel, sans majuscules, qui, considérant qu’avec Mathusalem, quand même, il avait poussé Mémé dans les orties,  décréta qu’au maximum, personne ne dépasserait 120 ans!!!! )

Sauf évidemment à croire que grâce, toujours, au transhumanisme prôné par certains illuminés on pourrait aller plus loin ! Mais évidemment, pas tout le monde….parce que là aussi, il y a une limite : la planète ne pourra pas nourrir 15 ou 20 milliards d’individus, dont certains refaits a neuf régulièrement battraient le record de Mathusalem.  Elle a déjà du mal à en nourrir bientôt 8 milliards et uniquement parce que certains ne mangent pas tous les jours, pendant que d’autres mangent pour deux et gaspillent pour quatre.

Finalement, il n’y a qu’une chose qui peut croitre indéfiniment : l’égoïsme et l’avidité….La richesse de certains milliardaires, elle, n’a apparemment pas de bornes. C’est le seul domaine où on constate des progrès constants, et que rien ne peut arrêter.

Quel rapport avec le foot ? Ben je suis tombé sur cet interview d’un entraineur célèbre, passé même, crois je, par Marseille, à propos du projet mort né d’une Super ligue de foot. Mort né, mais qui, je parie, reviendra bientôt sous une forme un peu différente. Si ça rapporte du pognon..ça se fera.

Il nous dit ça :

« Marcelo Bielsa, l'entraîneur de Leeds, dénonce la cupidité du projet de la Super Ligue, qui dépasse le cadre du football, révélateur d'un monde « où les puissants deviennent de plus en plus riches et le reste est de plus en plus pauvre ».

L’interview complète ici :

https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Marcelo-bielsa-leeds-la-super-ligue-c-est-du-business/1244473

 

Primaire..... et second tour

 

Certains de mes amis (de gauche) pensent qu’il faudrait organiser une primaire (à gauche),  afin de présenter un candidat susceptible de nous éviter les duettistes LePen-Macron au second tour de la présidentielle de 2022.

Cela va demander une organisation longue et sans failles.

Longue, parce que dans un premier temps, nos partis de gauche sont composés de tendances diverses. Décomposés serait plus juste.

En effet, dès que des gens de gauche s’unissent pour créer un parti, ils s’empressent de se désunir en tendances qui souvent se haïssent. Même que parfois, ils détestent plus la tendance B, s’ils sont dans la tendance A, que des partis de droite. Et à peine moins que le autres partis de gauche, traitres à la classe ouvrière, renégats, qui ont voté Maastricht, vipères lubriques vendus aux ploutocrates apatrides (oui, j’ai de beaux restes !!)

Mais bon, admettons : chaque parti désigne un de leurs membres, qui sera candidat à la primaire. En espérant que les candidats battus ne se présenteront pas quand même directo à la présidentielle, en se « mettent d’eux-mêmes en dehors du parti » (ou du groupuscule).

Ensuite donc, primaire de la  gauche « unie ». En espérant que les candidats battus ne se présenteront pas quand même.  Ou que les adhérents des partis battus voteront pour le candidat choisi. Ou qu’un de ces candidats de gauche, battu, ne s’empressera pas de devenir ministre du candidat  de droite élu (comme De Rugy !) .

Bref, j’ai les plus gros doutes sur cette affaire…..

En attendant, je me marre en pensant que les « démocrates » de droite répétaient que le centralisme démocratique, c’était anti démocratique. Finalement, même le PCF l’avait abandonné (j’avais voté contre, à l’époque).Petit rappel : quand une majorité des adhérents avaient adopté une position, celle-ci s’appliquait à tous. Quelle horreur !

Le mêmes préfèrent un système dans lequel un candidat qui rassemble 18 % des inscrits au premier tour, donc largement minoritaire, finit par imposer 100 % de son programme, à 100 % des électeurs, même à ceux qui ne sont pas d’accord. A coup de lacrymo et de flasball, s’il le faut, ans oublier évidemment qu’ils ont le droit de ne pas être d’accord.. Mais que dans ce cas, faut choisir : tu peux manifester,  mais gaffe à tes yeux…

 C’est ça, la démocratie.

Mais donc, vous l’aurez compris, je pense qu’on est vraiment, mais alors vraiment mal barrés. Ca m’attriste, même si « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer ». Comme disait Marchais. Pardon, Beaumarchais !!!

Quand l'histoire repasse les plats...

 "Nous sommes en guerre” déclarait voici un an, avec un air martial, notre président. Applaudi par ses ministres et ses députés.

Si l’on compare aux conflits précédents, ceux du siècle passé, la ressemblance est frappante.

En 1914, des badernes futurs maréchaux envoyaient des soldats en pantalon garance bien visibles, armés de pétoire, se faire faucher par les mitrailleuses ennemies. Les survivants seraient décorés (mais bon, fusillés pour certains !!) .

En 2020, des ministres envoyaient des soignants revêtus de sac poubelle, sans masques car ils étaient inutiles d’après eux, se battre contre le virus. Les survivants étaient applaudis.

En 1939, l’armée mal préparée, sous le commandement de généraux déjà défaitistes, était enfoncée en quelques semaines.

En 2020, nos hôpitaux déjà démolis par des fermetures de lits incessantes étaient débordés par l’épidémie.  Grâce à une politique qui profitait comme d’habitude, en cas de conflits, aux profiteurs.

Et on retrouve la même morgue, la même arrogance, le même entêtement, chez ceux qui dirige les « troupes ». Avec la même intransigeance envers tous les citoyens, contestataires ou pas. Laisser passer, interdiction de se déplacer, couvre feu, interventions policières.

Et également le même déchainement de propagande Un raz de marée quotidien, prêchant l’obéissance aveugle, la résignation, la soumission…

Quant aux déclarations martiales.....

Comment ne pas penser, en entendant en 2020 que « l’épidémie a peu de risque de toucher la rance »  à « La route du fer est coupée »  de 1939.

« Les masques sont inutiles » (Veran, 2020) « Avec les boites de conserve, nous forgerons l’acier victorieux » (Ministre de l’armement, 1939 !)

Etc….

« L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. » disait Karl Marx.. Elle répépie, même.

Mais après tout, on a les dirigeants que l’on mérite…