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dimanche 29 avril 2018

COMPTE-RENDU SUCCINCT DE LA REUNION D’INSTALLATION DU CONSEIL CPAM DU VAR DU 6 AVRIL 2018



Etaient présents pour la CGT : Christine ROMANO, Jean-Marcel GARONE

Cette réunion avait pour objet l’installation du Conseil CPAM pour la mandature de 4 ans (2018- 2021) avec notamment les votes pour les postes de président(e) et vice-président(e) ainsi que les membres des différentes commissions (recours amiable, pénalités financières, UIOSS, autonomie des personnes handicapées, action sanitaire et sociale, aides individuelles et prestations supplémentaires, admissions en non-valeur, remises de dettes, etc., etc…)

En début de séance plusieurs organisations ont fait des déclarations, la CGT, la CFDT, FO, la FNATH et le MEDEF.
A noter, la déclaration du patronat varois ( ?) symbolique des velléités de ce que devrait être, pour lui, le système de sécurité sociale.
En effet, après s’être réjoui de la suppression par le Gouvernement des cotisations salariales elle considère que cela ne constitue qu’un « premier pas » et il milite désormais pour la suppression, dans un second temps, des cotisations patronales.
Le MEDEF affiche donc sans ambages son ambition de « fiscaliser » en totalité le financement de la sécurité sociale voire carrément de « privatiser » la sécurité sociale au profit d’un système d’assurance privée !!!
Cela a au moins le mérite d’être clair !

La CGT a réclamé au secrétariat de l’organisme une copie « in extenso » de cette déclaration afin d’en « apprécier » toute l’étendue de sa malignité, nous ne manquerons de vous la faire suivre.
Pour sa part la CGT a fait une déclaration politique rappelant notamment par qui et dans quel contexte la sécurité sociale a été créée, nous avons notamment évoqué les attaques menées contre l’institution et rendu hommage à nos camarades en lutte au sein des hôpitaux et des EHPAD en reprenant l’essentiel de leurs revendications et en énonçant
les moyens de les satisfaire.

Concernant l’ordre du jour proprement dit et comme pour les autres organismes CAF et URSSAF, nous avons pu constater que des négociations avaient eu lieu en amont entre tous les membres du Conseil, notamment le MEDEF et l’ensemble des OS à l’exception de la CGT comme à l’accoutumée.
Ainsi et sans entrer dans le détail de toutes les commissions, la CFDT rafle la présidence de l’organisme avec les voix de la totalité des membres du Conseil.
La CGT a présenté une candidature et a recueilli 2 voix (les siennes).
Même scénario pour à peu près tous les postes que se sont répartis les 4 OS (CFDT, CGC, CFTC et FO).
A noter que FO, qui détenait la présidence de la CPAM du Var depuis 20 ans, a laissé sa place à la CFDT au motif qu’elle avait obtenu la présidence de la CAF du Var pour 2018 (sic … !) !!!
Autre anecdote qui démontre la volonté délibérée d’hégémonie de la CFDT (avec la complicité bien sûr des autres OS) :
Il était possible pour certaines commissions importantes de procéder à un vote chaque année ou tous les 2 ans pour permettre notamment de « faire tourner » et donc de répartir les postes afin que l’ensemble des OS puisse siéger dans toutes les commissions (ce que revendiquait la CGT). Là-encore la position prise à l’unanimité par les participants a
été de procéder à ces désignations pour la durée du mandat (4 ans) ce qui empêchera la CGT de participer aux travaux de ces commissions.

EN CONCLUSION :

Nous assistons encore une fois à de basses manoeuvres et à un déni de démocratie de la part des 4 OS qui sans vergogne se soumettent au diktat du MEDEF qui sait bien comment les amadouer pour les manipuler sans vergogne.
Derrière ces coups tordus, rien de politique bien sûr, mais uniquement des considérations bassement alimentaires et pour le MEDEF, la certitude de n’être pas inquiété par des OS qui ont perdu depuis belle lurette toute conscience de classe et ne connaissent plus la signification du mot syndicalisme !

Autre anecdote pour finir : Nous avons appris dans la presse la semaine dernière qu’en Meurthe et Moselle, le président de la fédération CFTC du bâtiment et la « numéro 2 » de cette même fédération émargent respectivement à des rémunérations de 17.000 € et 15.000 € par mois (oui vous avez bien lu !).

Ils ont occupé et occupent encore tous deux des postes de présidence, de vice-présidence ou de membres de commissions diverses au sein de la CAF, de la CPAM et de l’URSSAF et même de la CARSAT de leur département.
Cela leur permet de se faire payer ces rémunérations princières en grande partie par ces organismes, l’un des deux a d’ailleurs fait d’ailleurs l’objet d’une mise en examen en 2012 ce qui ne l’a pas empêché d’être reconduit à la tête de la CAF et de continuer à siéger à l’URSSAF en 2018.

Le fait que depuis plusieurs années la CGT soit écartée des postes à responsabilité dans les instances paritaires ne devrait pas être considéré comme un simple « postulat », le paritarisme, comme son nom l’indique implique une notion d’équité, nous pensons qu’il serait opportun d’aborder officiellement cette question avec les autres OS et de les
mettre en demeure de s’expliquer sur ces pratiques pour le moins douteuses.

Géométrie variable...

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