L’Urssaf est l’organisme qui gère les
cotisations sociales, c'est-à-dire qui les encaisse avant de les reverser aux
caisses CPAM (Maladie), CAF (Allocations familiales) et CNAV (Retraites)
Étaient présents pour la CGT :
Mouloud DJAFAR, Jean-Marcel GARONE : membres titulaires du conseil.
L’UD CGT a décidé de présenter une candidature à la
présidence de cette instance, notamment pour exposer les revendications de la
CGT et faire le point sur le positionnement des autres OS relativement au vote
qui était intervenu lors de la dernière mise en place il y a quelques années.
Petit
rappel :
A cette époque, l’URSSAF du Var était
dotée d’un conseil d’administration (qui depuis a été régionalisé) et non d’un
conseil départemental.
Le
MEDEF avait alors présenté un candidat et seule la CGT, au titre des
organisations de salariés, avait présenté une candidature.
Le
résultat avait été quelque peu scandaleux puisque le candidat du MEDEF avait pu
être élu dès le 1er tour en recueillant les voix des syndicats CFDT,CGC
et CFTC (abstention de FO), ces organisations ayant donc choisi un candidat du
patronat plutôt que le candidat CGT.
Après quoi le vote (à bulletins
secrets) a été organisé et encore une fois nous avons pu constater que
certaines OS de salariés n’éprouvent aucun scrupule à voter pour un candidat du
MEDEF dès le 1er tour.
Ainsi, pour le poste de président 4
candidatures ont été enregistrées : 1 CGT, 1 CFDT, 1 CFTC et 1 MEDEF.
Il y avait 14 votants et le quorum
était de 7 voix.
Le résultat a été le suivant : MEDEF : 10 voix (élu dès le
1er tour)
CGT : 2
voix (les 2 CGT)
CFDT : 0 voix
(oui vous avez bien lu !)
CFTC :
1 voix (la voix CFTC)
Bulletins
blancs ou nuls : 1
Ainsi, et sans être « Grand
Clerc », on peut constater que la
CFDT qui disposait de 2 voix n’a pas voté pour son propre candidat mais pour le
MEDEF.
Même chose semble-t-il pour FO qui
disposait de 2 voix.
Même chose pour la CGC ( ?) qui
disposait d’1 voix.
La CGT est intervenue pour
« prendre acte » des résultats et pour dénoncer l’attitude de
certaines organisations syndicales lors de cette élection.
Après quoi, il a été procédé à la
désignation des membres de l’IDIRA qui est une commission chargée de traiter
les réclamations formées par les cotisants contre les décisions prises par l’URSSAF. En gros, les
redressements pour non paiement des cotisations (les «dettes patronales »)
La CGT a donc désigné Jean-Marcel
GARONE en tant que membre titulaire et Pierre PERETTI en tant que membre
suppléant.
Cette commission s’est réuni pour la première fois
dans le cadre de la nouvelle mandature et après désignation des membres par
le conseil départemental lors de la réunion du 31 janvier dernier.
En début de séance il a été procédé à un vote pour désigner le président et le vice-président de cette instance. Le résultat a été le suivant :
En début de séance il a été procédé à un vote pour désigner le président et le vice-président de cette instance. Le résultat a été le suivant :
8 votants (5 représentants des salariés CGT, CFDT, CGC, FO et CFTC) et 3 représentants du patronat
PRESIDENCE : 2 candidats : Jean-Marcel GARONE pour la CGT et un candidat du MEDEF : Ce dernier a été élu avec 7 voix contre 1 CGT
VICE-PRESIDENCE : 2 candidats : Moi pour la CGT et un candidat CFDT : C'est le candidat de la CFDT qui a été élu avec 7 voix contre 1 pour la CGT
Ce qui ressort de ce vote c'est que visiblement des
contacts ont eu lieu (comme cela fut le cas lors du conseil départemental)
entre le MEDEF et la CFDT, CGC, CFTC et FO pour se répartir les postes. Le membre FO de la commission a confirmé qu'il avait suivi (même si c'était
mal volontiers) les instructions de son organisation qui avait été approchée
par les autres OS et le patronat.
Encore une fois, ces 4 organisations n'ont eu aucun scrupule à voter pour le candidat du MEDEF alors qu'en face il y avait un candidat présenté par une organisation syndicale de salariés.
A titre d'information, lors des intersyndicales qui ont eu lieu les années passées pour la répartition des postes aux prud'hommes, la CGT a toujours respecté les accords qui ont été passés, ce qui n'a pas toujours été le cas pour les autres OS.
Dans le Var, il semblerait que la CGT soit bannie du "dialogue social" si tant est que l'on puisse qualifier ainsi ce qui ressemble plus à des "magouilles" qu'à des négos.
Encore une fois, ces 4 organisations n'ont eu aucun scrupule à voter pour le candidat du MEDEF alors qu'en face il y avait un candidat présenté par une organisation syndicale de salariés.
A titre d'information, lors des intersyndicales qui ont eu lieu les années passées pour la répartition des postes aux prud'hommes, la CGT a toujours respecté les accords qui ont été passés, ce qui n'a pas toujours été le cas pour les autres OS.
Dans le Var, il semblerait que la CGT soit bannie du "dialogue social" si tant est que l'on puisse qualifier ainsi ce qui ressemble plus à des "magouilles" qu'à des négos.
Il faut quand même beaucoup de constance de la part
des syndiqués CGT pour défiler avec d’autres OS qui condamnent en paroles la
politique du Medef, qui met en danger la Sécu , mais élisent les représentants
du même Medef à la tête des organismes chargés de la gérer !!! Sans d’ailleurs
que leurs adhérents soient au courant de ce qui se passent dans les couloirs…..