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jeudi 1 avril 2021

Quand l'histoire repasse les plats...

 "Nous sommes en guerre” déclarait voici un an, avec un air martial, notre président. Applaudi par ses ministres et ses députés.

Si l’on compare aux conflits précédents, ceux du siècle passé, la ressemblance est frappante.

En 1914, des badernes futurs maréchaux envoyaient des soldats en pantalon garance bien visibles, armés de pétoire, se faire faucher par les mitrailleuses ennemies. Les survivants seraient décorés (mais bon, fusillés pour certains !!) .

En 2020, des ministres envoyaient des soignants revêtus de sac poubelle, sans masques car ils étaient inutiles d’après eux, se battre contre le virus. Les survivants étaient applaudis.

En 1939, l’armée mal préparée, sous le commandement de généraux déjà défaitistes, était enfoncée en quelques semaines.

En 2020, nos hôpitaux déjà démolis par des fermetures de lits incessantes étaient débordés par l’épidémie.  Grâce à une politique qui profitait comme d’habitude, en cas de conflits, aux profiteurs.

Et on retrouve la même morgue, la même arrogance, le même entêtement, chez ceux qui dirige les « troupes ». Avec la même intransigeance envers tous les citoyens, contestataires ou pas. Laisser passer, interdiction de se déplacer, couvre feu, interventions policières.

Et également le même déchainement de propagande Un raz de marée quotidien, prêchant l’obéissance aveugle, la résignation, la soumission…

Quant aux déclarations martiales.....

Comment ne pas penser, en entendant en 2020 que « l’épidémie a peu de risque de toucher la rance »  à « La route du fer est coupée »  de 1939.

« Les masques sont inutiles » (Veran, 2020) « Avec les boites de conserve, nous forgerons l’acier victorieux » (Ministre de l’armement, 1939 !)

Etc….

« L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. » disait Karl Marx.. Elle répépie, même.

Mais après tout, on a les dirigeants que l’on mérite…

 

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